La Maison Blanche a déclaré mardi qu’aucun élément ne permettait de confirmer l’implication de la Russie dans le coup d’État au Niger. Cette déclaration intervient en réponse aux accusations lancées par un conseiller du Président ukrainien, Mykhailo Podolyak, qui a pointé du doigt Moscou pour son rôle présumé dans les troubles en cours en Afrique de l’Ouest.
Les tensions persistent en Afrique de l’Ouest suite au coup d’État militaire ayant renversé le président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum. Alors que les regards se tournent vers l’implication potentielle de la Russie, la Maison Blanche a réagi en rejetant toute accusation concernant un rôle de Moscou dans le putsch.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré aux journalistes que l’administration Biden n’avait « aucune indication que la Russie soit à l’origine de ce coup d’État, ni qu’elle le soutienne militairement ou de quelque manière que ce soit ». Cette affirmation vient contredire les déclarations du conseiller ukrainien Mykhailo Podolyak, qui avait accusé la Russie d’être derrière le coup d’État au Niger et d’avoir un « scénario global » visant à provoquer l’instabilité dans la région.
La situation au Niger reste instable, avec le général Abdourahamane Tiani, commandant de la garde présidentielle, se proclamant chef d’un gouvernement de transition après le renversement du président Bazoum. Les autres juntes militaires ont exprimé leur soutien à Tchiani, tandis que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine ont adressé des avertissements et des ultimatums pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.