Au Ghana, le pasteur et fondateur de la House of word international ministry, se prononce contre l’usage du préservatif. Invité sur le plateau d’une radio locale, l’homme de Dieu a déclaré que les personnes, qui utilisent des capotes, lors des rapports s£xuels, sont dignes pour l’enfer.
La prolifération des Maladies s£xuellement transmissibles (MST) et le désir d’espacer les naissances sont, entre autres, les raisons, qui poussent les gens à adopter l’usage des préservatifs, lors des relations s£xuelles. Outre les deux catégories sus-citées, bon nombre de personnes, notamment, les adolescents et les partenaires non-mariés figurent, également, sur la liste des utilisateurs des préservatifs.
Le penchant pour ce gadget n’est pas du goût de bon nombre d’hommes de Dieu, qui prônent, pour la plupart, l’abstinence. Au rang des prédicateurs, qui sont, ouvertement, contre l’usage du préservatif, un pasteur ghanéen se démarque ; il s’appelle Dominic Osei Gyamfi et est le fondateur de la House of word international ministry.
En effet, au détour d’une interview qu’il a donnée sur le plateau d’une émission radiophonique, le prédicateur est allé loin, en disant que, « selon les lois de Dieu et la Bible, il est obligatoire de déposer votre sperme dans votre partenaire. Nous avons du sperme, pour pouvoir accoucher ; donc, utiliser un préservatif, c’est comme provoquer un avortement, c’est comme tuer un enfant. »
Poursuivant ses propos, Dominic Gyamfi a persisté que « le sperme doit, toujours, être déposé au fond de la partenaire, pendant l’acte intime. De ce fait, les personnes, qui iraient à l’encontre de ce précepte de la Bible, auraient une place en enfer. »
Le guide religieux estime que l’abstinence devrait être la voix des personnes, qui ne veulent pas avoir d’enfant, alors qu’un seul partenaire devrait suffire à celui qui craint de contracter des MST. « Les personnes, qui ne veulent pas accoucher, devraient s’abstenir de s£xe. (…) D’un autre côté, d’autres qui, à cause des maladies s£xuelles, utilisent des préservatifs, devraient se contenter d’un seul partenaire. », a-t-il conseillé.