La transition de 03 ans proposée par le général Tiani n’est pas du goût de la CEDEAO qui tient au rétablissement rapide du pouvoir de Mohamed Bazoum. Après l’annonce faite le samedi 19 août par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la CEDEAO a exprimé son désaccord.
Au Niger, les militaires sont prêts à rendre le pouvoir aux civils dans 03 ans. Il s’agit d’une proposition qui devrait aboutir à une résolution pacifique de la crise, mais la CEDEAO reste campée sur sa position. La CEDEAO n’accepte aucune transition prolongée dans la région. « Ils doivent se préparer à passer le relais dans les plus brefs délais », a déclaré à la BBC, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah.
Pour Abdel-Fatau Musah, le CNSP ne doit pas envisager un long séjour à la tête du Niger. Selon le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, les putschistes doivent vite rendre le pouvoir et se concentrer sur les défis sécuritaires qui relèvent de leurs prérogatives.
Il a indiqué que l’intervention militaire envisagée est toujours d’actualité. Les différentes équipes se mettent progressivement en place et attendent la décision finale pour déloger la junte.