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Sénégal: Amnesty demande une enquête sur la répression meurtrière

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Le jeudi 1er juin, l’opposant politique sénégalais Ousmane Sonko a été condamné à une peine de 2 ans ferme d’emprisonnement pour “corruption de jeunesse”. Des manifestations spontanées et violentes ont éclaté le même jour dans de nombreuses villes notamment à Dakar, Ziguinchor et Kaolack. Officiellement, 16 morts ont été enregistrés. Amnesty International demande une enquête indépendante sur la répression meurtrière lors desdites manifestations.

Selon le décompte d’Amnesty International, au moins 23 personnes ont été tuées durant les violentes manifestations qui ont éclaté notamment à Dakar et Ziguinchor, depuis le 1er juin, et 390 personnes ont été blessées d’après la Croix-Rouge sénégalaise. Ces manifestations ont été émaillées de plusieurs atteintes aux droits humains et notamment, un usage excessif de la force et des atteintes à la liberté d’expression et d’information, à travers la suspension de l’accès aux réseaux sociaux et à l’Internet mobile.

Les autorités sénégalaises doivent immédiatement enquêter de façon indépendante et transparente sur la mort d’au moins vingt-trois personnes, dont 3 enfants, lors des manifestations violentes du 1er et 2 juin 2023 et faire la lumière sur la présence de personnes en civil armées opérant aux côtés des forces de sécurité, a déclaré Amnesty International, après avoir recueilli des témoignages et documenté les cas de décès enregistrés lors de ces journées.

Une enquête crédible, indépendante et impartiale

« Nous appelons les autorités à mener une enquête crédible, indépendante et impartiale sur les circonstances de ces morts et à garantir que les responsables d’homicides illégaux soient poursuivis selon les normes de procès équitables. Conformément au droit international, les forces de l’ordre ne doivent utiliser les armes à feu que dans des circonstances exceptionnelles, en cas de risque imminent de blessure grave ou de mort, et non pour le maintien de l’ordre », a déclaré Samira Daoud, Directrice régionale du bureau d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Dénonçant une répression sanglante sur la base des témoignages et vidéos consultées, Amnesty a également demandé des explications sur la présence d’hommes armés habillés en civil aux côtés des forces de l’ordre. « Ces hommes tenant des armes et s’en prenant violemment aux manifestants étaient visiblement identifiés dans des vidéos largement diffusées sur les réseaux sociaux et qu’Amnesty International a pu analyser« , a précisé Amnesty International.

Amnesty international a toutefois rappelé que les Lignes directrices de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) stipulent que les agents déployés dans le cadre des manifestations doivent porter des marques d’identification individuelle visibles en opération. « L’État ne doit pas employer d’individus pour des opérations de maintien de l’ordre sans les soumettre aux règles des opérations de maintien de l’ordre, dont l’identification de ces personnes et l’autorisation de l’usage de la force uniquement si nécessaire et proportionnelle. Les autorités doivent faire la lumière sur la fonction de ces personnes et les poursuivre pour les violations commises » .

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