Le ministre de la Santé insiste sur la nécessité pour tous les Béninois de se faire vacciner contre la Covid-19. Interviewé par l’ORTB ce dimanche 15 août 2021, le Professeur Benjamin Hounkpatin présente la vaccination comme la seule alternative qui existe actuellement contre la Covid-19. Très remonté contre les « vaccino-sceptiques », le ministre dénonce le phénomène de « l’infodémie » qui pollue les réseaux sociaux.
Plus de quatre mois déjà que la campagne de vaccination contre la Covid-19 a débuté au Bénin, mais certains sont toujours réticents. Considéré comme des « vaccino-sceptiques », ceux-ci s’opposent catégoriquement à la vaccination et prennent pour parole d’évangile les supposées conséquences graves de la vaccination divulguées sur les réseaux sociaux. « C’est à la limite une aberration », a déclaré Benjamin Hounkpatin, visiblement très remonté.
Les « vaccino-sceptiques » utilisent chaque élément pour empoisonner l’atmosphère, pour faire résister de plus en plus ceux qui ont tendance à se faire vacciner. C’est triste et c’est malheureux, parce que ça entraîne des décès.
Benjamin Hounkpatin
Le ministre de la Santé estime que c’est l’éclosion des réseaux sociaux qui confortent malheureusement les « vaccino-sceptiques ». « Avec l’éclosion des réseaux sociaux, nous assistons à une « infodémie ». Chacun se lève pour créer son information. Tout le monde devient intellectuel, scientifique », a-t-il affirmé. Selon lui, ceux qui s’adonnent à tels actes sont « coupables de meurtres ». Benjmain Hounkpatin invite les rescapés de la pandémie à mieux expliquer le danger de la non-vaccination aux sceptiques.
Appel à témoignages
Malgré les sensibilisations, les gens sont toujours sceptiques et refusent de se faire vacciner. Face à cette situation, le ministre invite ceux qui ont échappé à la mort en souffrant de la Covid-19 à parler aux autres. « Que chacun puisse prendre son bâton de pèlerin pour voir les sceptiques et leur parler ; surtout ceux qui sont sortis d’Allada, qui sont guéris de cette maladie, qu’ils puisent en parler pour dire ce qu’ils ont vécu », a suggéré le ministre de la Santé