La révision du code électoral a été l’une des principales conclusions du dernier colloque organisé par l’Église catholique sur le vivre ensemble. Cette recommandation ne semble pas être bien accueillie au sein du gouvernement en place.
Le gouvernement de la rupture s’est enfin prononcé sur les recommandations issues du dernier colloque scientifique organisé par l’église catholique sous la houlette de la conférence épiscopale du Bénin. C’est à travers Léandre Wilfried Houngbédji, porte parole et secrétaire général adjoint du gouvernement.
Donnant son opinion sur les recommandations issues de ces assises scientifiques, Wilfried Houngbédji estime qu’il s’agit de l’opinion de l »église à laquelle l’exécutif avisera.
L’ancien journaliste affirme que le Bénin est un pays démocratique dans lequel chacun est libre de s’exprimer et d’avoir une opinion. Mais pour le gouvernement, le texte incriminé a suivi une procédure parlementaire régulière pour son adoption.
Est ce qu’il y a eu débat en plénière, est ce la minorité qui a voté le texte et le président de l’Assemblée nationale a dit: « c’est la minorité parlementaire qui a voté mais nous allons adopté quand même » ? .
Wilfried Houngbédji s’étonne que dans la même Assemblée, quelqu’un a introduit une proposition de loi (loi portant modification de la constitution – ndlr) mais il s’est trouvé une minorité qui a empêché l’adoption de la loi, mais personne n’a rien trouver à dire, c’est la démocratie, tout va bien.
Mais quand il y a eu une majorité qui a décidé d’exprimer son droit de voter une loi, ce n’est plus la démocratie. Quand la minorité, poursuit l’ancien journaliste s’est constitué en minorité de blocage, la majorité a pris acte.
Pour marquer sa position qui est celle certainement du gouvernement dont il porte la voix, Wikfried Houngbédji rappelle qu’en démocratie, les uns et les autres peuvent exprimer leur opinion. « C’est l’opinion de l’église, on avisera », a-t-il affirmé.