Ce lundi, Antonio Rüdiger a été présenté à la presse par le Real Madrid. L’occasion pour le nouveau Merengue de revenir sur les raisons qui l’ont poussé à s’engager avec le champion d’Espagne, entre autres.
Après David Alaba l’été dernier, le Real Madrid s’est offert un nouveau joueur gratuit : Antonio Rudiger. Présenté officiellement ce lundi, le rugueux défenseur allemand a expliqué les raisons qui l’ont poussé a signé chez les Merengue.
«La première fois qu’ils ont contacté mon agent, c’était en septembre de l’année dernière. La deuxième fois, en avril, quand j’ai parlé avec Ancelotti. C’était le moment le plus important, c’est à ce moment-là que j’ai décidé de jouer pour Madrid. (…) Il m’a dit que je pouvais beaucoup aider l’équipe et qu’à mon âge, c’était déjà suffisant. Bien sûr, je sais qu’il y a de la concurrence, c’est Madrid», a déclaré Rüdiger, avant de révéler qu’il avait recalé le Barça, qui était également intéressé par ses services.
«Il y a eu un intérêt de Barcelone, mais j’ai dit à mon agent c’est Madrid ou rien.» Et la nouvelle recrue madrilène est déjà prête à en découdre avec les Blaugranas. «le Clasico, c’est le plus gros match qui soit et même s’il s’agit d’un match de pré-saison, nous voulons gagner. Je suis ravi de jouer à ce match au lieu de le regarder à la télévision».
Être un plus pour le Real
Antonio Rüdiger s’est ensuite exprimé sur la concurrence au sein de la meilleure équipe d’Europe : «Madrid a de très bons joueurs, notamment à mon poste. Mais je me sens en sécurité et je vais ajouter de la compétitivité, car c’est très bien pour une équipe. C’est un grand défi (…) J’ai joué en Allemagne et il fallait être très rapide. En Italie, le football est très tactique. En Angleterre, le physique est important et en Espagne, il y a beaucoup de qualité. C’est un défi qui m’intéresse».
Mais l’international allemand veut également être important dans le vestiaire du Real Madrid. «J’aime vraiment discuter, rire, danser… Mais sur le terrain, je suis très sérieux, je ne plaisante pas. Ma contribution au vestiaire est mon esprit combatif, mon leadership. Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, je dois d’abord apprendre l’Espagnol. Je serai rapide».
Et le joueur ne se met pas la pression. «Je ne vais pas comparer avec Chelsea car tous les clubs pour lesquels j’ai joué sont importants pour moi. A Madrid, bien sûr, il y a de la pression, mais il faut en profiter (…) Le plus important à Madrid, c’est la victoire. C’est impressionnant de voir les 14 Ligues des Champions, car voir ces coupes vous montre en un coup d’Å“il quel est l’objectif de Madrid : gagner», a conclu le nouveau roc de Carlo Ancelotti.