L’armée congolaise a accusé les rebelles du M23 de massacre d’au moins 50 personnes. Les faits se sont déroulés mardi, dans la localité Kishishe, dans le territoire de Rutshuru, au cÅ“ur de la province du Nord-Kivu, selon l’armée.
« 50 civils congolais lâchement assassinés. Plusieurs autres civils sont aujourd’hui portés disparus ou kidnappés par la horde de terroristes du M23 sous la bénédiction de l’armée rwandaise », a déclaré le Général-Major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise dans un communiqué.
Dans le document, l’armée congolaise a dénoncé « le recrutement forcé des jeunes par le M23, et l’utilisation des mineurs pour renforcer ses rangs ». Une information que le mouvement rebelle a démenti, soulignant que le « prétendu massacre de Kishishe n’est qu’une vue de l’esprit (des autorités). Le M23 n’a jamais pris pour cible les populations qu’il protège ».
Reprise des combats
Des combats ont repris entre le M23 et l’armée congolaise ce jeudi. Les deux parties s’accusent mutuellement d’avoir rompu le cessez-le-feu en vigueur. Sommé de se retirer des zones conquises, le M23 a plutôt lancé de nouvelles offensives pour élargir ses zones de contrôles, alors que des négociations sont en cours à Nairobi, la capitale Kenyane, pour trouver une issue au problème d’insécurité qui perdure dans l’Est de la RDC.
Ses négociations qui se déroulent entre les mouvements rebelles et les autorités congolaises en présence des facilitateurs des organisations régionales, ne connaissent pas la présence du principal mouvement rebelle, le M23, accusé d’être soutenu par le Rwanda.