Jean-Marc Kabund, l’ancien chef du parti présidentiel devenu opposant au président Félix Tshisekedi, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la prison centrale de Makala, mardi 9 août, au terme de sa deuxième comparution au parquet général après la cour de cassation.
Alors que la République démocratique du Congo accueille cet après-midi le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, Jean-Marc Kabund, opposant au président Félix Tshisekedi, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire et conduit à la prison centrale de Makala, mardi 9 août 2022. Un mandat d’arrêt provisoire et de détention qui arrive au terme de sa deuxième comparution au parquet général après la cour de cassation.
La justice congolaise poursuit l’ancien chef du parti présidentiel en République démocratique du Congo notamment pour «outrage» au chef de l’État, injures publiques et faux bruits. La veille, l’opposant a refusé de répondre à une deuxième invitation du bureau de l’Assemblée nationale, qui devait statuer sur la levée de ses immunités.
Jean-Marc Kabund, a lancé sa formation politique en juillet dernier, et a affirmé qu’il affichera une opposition au régime du Félix Tshisekedi, quelques mois après qu’il avait été évincé de son poste de vice-président de l’Assemblée nationale. « C’est fini, il n’y a plus rien à espérer avec le président Tshisekedi et l’UDPS qui ont échoué. Le pouvoir en place est incapable. Je demande au peuple de se mobiliser pour chasser Félix Tshisekedi du pouvoir », a déclaré le nouvel opposant devant la presse. Il a affirmé que « Félix Tshisekedi a converti les gouverneurs des provinces en filles et garçons de course ».