Depuis quelques heures, il circule sur les réseaux sociaux et notamment à la Une d’un journal local que Louis Vlavonou serait le probable successeur de Patrice Talon en 2026. A cette annonce curieuse de candidature, qui suscite l’étonnement dans l’entourage du Président de l’Assemblée nationale, il convient d’y opposer les disposions actuelles de la Constitution béninoise.
Louis Vlavonou candidat à la présidentielle de 2026 ? Politiquement, la question ne paraît pas prématurée. En tant que Président de l’Assemblée nationale, il peut bien avoir des ambitions pour cette échéance majeure qui s’annonce. Mais sauf qu’au regard des dispositions constitutionnelles régissant l’élection présidentielle, la question n’a logiquement pas sa raison d’être.
En effet, l’article 44 de la loi fondamentale, en son alinéa 4, dispose que « nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la république ou de vice-président de la république s’il n’est âgé d’au moins quarante ans révolus et au plus soixante dix ans révolus à la date d’entrée en fonction ». Né en 1953 à Ko-Koumolou (Ifangni), Louis Vlavonou aura 73 ans en 2026. Sauf modification de l’article 44 de la Constitution, il ne pourra donc en aucun cas rêver du fauteuil présidentiel.
Dans l’entourage de Louis Vlavonou, la publication du journal annonçant sa candidature est qualifiée de « ridicule » et d’une « blague de mauvais goût ». Élu à la tête du Parlement pour le compte de la 8è législature, l’ancien douanier va conduire les débats parlementaires jusqu’en 2023 pour de nouvelles élections législatives.
Possibilité je suppose pour reconduire le parlement en 2026.