Hier, mardi 1er février 2022, celà faisait un an jour pour jour que le dépôt des dossiers de candidatures avaient été lancé pour le compte de la présidentielle d’avril 2021. Candidat recalé à cette échéance électorale, l’ancien ministre Ganiou Soglo rappelle le motif de sa candidature.
Ganiou Soglo a été le deuxième présidentiable enregistré dans les locaux de la Commission électorale nationale autonome (Cena) lors du dépôt des candidatures en février dernier, mais il n’était pas venu selon les lois électorales en vigueur. « Je fus candidat sous la constitution du 11 décembre 1990, la seule connue et adoptée par le peuple béninois souverain », a-t-il rappelé dans un post ce 1er février 2022.
Comme il l’avait souligné devant la presse, l’ancien ministre de la culture fait savoir que la nouvelle constitution votée nuitamment ne l’engage pas et sa candidature n’était pas soumise aux règles de cette loi fondamentale.
Pourquoi avoir fait acte de candidature ?
Pour Ganiou Soglo, sa candidature à la présidentielle d’avril dernier avait pour objectif de faire une dénonciation. « J’ai déposé ma candidature aux élections présidentielles de 2021 afin d’attirer l’attention de l’opinion publique nationale et internationale sur la violation du serment du Président Talon dont notre pays a été l’objet », a-t-il justifié.
Il semble que nous ayons oublié qu’en 1990 le Bénin a été aux yeux du monde la scène de bouleversement politique démocratique à l’instar de ce que nous observons aujourd’hui dans les pays du Sahel. Notre pays par le truchement de sa conférence nationale des forces vives et de son génie pensait vaincre la fatalité.
Ganiou Soglo
Une certaine liberté de la presse, une séparation des pouvoirs, une véritable liberté d’expression et un vivre ensemble qui permettait de maintenir une certaine cohésion nationale.
L’ancien ministre se dit déçu par l’attitude du président Patrice Talon, qui n’a pas tenu sa promesse de sauvegarder cette dynamique démocratique au Bénin. « Cette vie démocratique a permis entre autre une certaine alternance à la tête de l’Etat. C’est ainsi que dans son discours d’investiture, le Président de la République nouvellement élu le 06 avril 2016 jurait la main sur le cÅ“ur, des trémolos dans la voix renforcer nos acquis démocratiques et d’en être le garant. Que Nenni ! », a-t-il écrit.
« Un peuple a à sa tête le dirigeant qu’il mérite, peut-être méritons-nous le Président Talon ? », se demande le fils de l’ex-président Nicéphore Dieudonné Soglo. « Pauvre Bénin ! », a conclu Ganiou Soglo
C’est triste pour mon pays.
Amertume, récule démocratique, pauvreté croissante des citoyens, endêtement prononcé des finances de l’État, etc…d’un côté
Mais de l’autre coté, beaucoup de routes et d’infrastructures sociaux, digitalisation de l’administration et récule des lourdeurs administratives et du rançonnement des plus pauvres, moins de pagaille de la part des syndicats qui tiennent en otage le bas peuple etc…
Il.y a.lieu aujourd’hui de rééquilibrer les actifs et les passifs du système en place dans l’intérêt supérieur du peuple et ne pas se désoler du pays, si du moins nous l’avons pour patrie.
Quand on ne vous permet plus de mettre vos mains dans les caisses de l’Etat ça devient un recul. Moi j’ai honte à votre place. Pour vous le Bénin recule ? Je suis désolé