Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosDiplomatie"Notre pays ne court pas derrière les délais", le Burkina Faso répond à  l'ultimatum de la CEDEAO

« Notre pays ne court pas derrière les délais », le Burkina Faso répond à  l’ultimatum de la CEDEAO

- Publicité-

Le seul délai auquel nous courons c’est celui de l’instauration de la sécurité et du bien-être des populations, a déclaré ce jeudi, en conférence de presse, le porte-parole du gouvernement burkinabé, Lionel Bilgo.

Lors de sa session du 25 mars, la CEDEAO a décidé de sanctionner le Burkina Faso s’il ne libérait pas l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré « d’ici au 31 mars 2022 ». Ce jeudi, qui est la date butoir pour le respect de l’injonction de l’organisation ouest-africaine, les nouvelles autorités du Burkina Faso ont déclaré avoir pris acte de la décision de l’organisation et par la même occasion, ont clarifié leur position.

D’après la déclaration du porte-parole du Palais de Kosyam, Lionel Bilgo, le Burkina Faso n’est pas prêt à respecter l’ultimatum de la CEDEAO. « Pour ce qui concerne le délai imparti par la CEDEAO pour la libération de l’ancien Président Roch Marc Christian KABORE, le gouvernement burkinabè croit au bon sens de ladite commission. Notre pays ne court pas derrière les délais. Le seul délai auquel nous courons c’est celui de l’instauration de la sécurité et du bien-être des populations. », a déclaré Lionel Bilgo.

Deux résidences retenues

Concernant le retour de l’ancien Président dans sa résidence familiale, des concertations sont en cours entre les différentes parties, a ajouté Lionel Bilgo. « A cet effet, deux (02) résidences ont été retenues à savoir celle de Ouaga 2000 et celle de la Patte d’oie. La résidence qui sera choisie par l’ancien Président sera dotée de dispositif sécuritaire adapté compte tenu du rang qu’il a occupé au Burkina Faso. ».

Avec le non-respect de l’ultimatum de la CEDEAO, les sanctions de l’organisations semblent être inévitables pour le Burkina Faso. L’organisation sous-régionale avait, lors de sa session du 25 mars, précisé qu’en cas de non-respect de ses demandes, elle imposera des « sanctions individuelles » aux autorités de la transitions burkinabé.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Monde

L’Argentine annonce son retrait de l’OMS

Etats-Unis: Donald Trump exclut les athlètes transgenres des compétitions féminines

Bénin

Bénin: le gouvernement explore un partenariat plus renforcé avec Starlink d’Elon Musk

Tchad

Tchad : Allah Maye Halina reconduit au poste de Premier ministre

Tunisie

Tunisie : le président Saied limoge sa ministre des Finances et nomme Michket Slama Khaldi

Monde

Janvier 2025 : le mois de « janvier le plus chaud jamais enregistré dans le monde »

Bénin

3è mandat de Patrice Talon: la cour constitutionnelle se prononce ce jeudi

Niger

Niger : une attaque près de la frontière burkinabè fait au moins 10 morts parmi les militaires

Bénin

Bénin: un voleur échappe à la vindicte populaire à Cotonou

Bénin

Politique migratoire de Trump: 102 béninois menacés de rapatriement