Selon le ministère nigérien de la Défense, près de 1200 personnes ont été tuées dans des attaques terroristes qui secouent le pays depuis 2013.
A l’Assemblée Nationale samedi, le ministre nigérien de la Défense nationale Alkassoum Indatou, a déclaré, en parlant du terrorisme, que « les Nigériens font face à une guerre qui leur est imposée depuis plus d’une dizaine d’années ».
« Ce terrorisme est responsable de près de 1200 pertes en vies humaines dont 700 civils et 500 militaires et a un coup social énorme avec des milliers des déplacés, la famine, l’aggravation de la pauvreté, la privation des droits d’aller et venir, nous amenant à des prorogations récurrentes d’états d’urgence et aussi à des classifications de nos routiers verts en axes dits conditionnés et déclarés rouges », a-t-il expliqué.
Le Niger a connu sa première attaque terroriste en 2013. Depuis, le pays fait face à ce fléau qui a pris une tournure inquiétante dès 2015. De nos jours, le Niger abrite plusieurs missions militaires étrangères dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Il s’agit notamment des casques bleus, des forces françaises et une mission allemande. Le pays renforce également sa capacité militaire avec des armes turques et reçoit aussi du soutien de la part des Etats-Unis et d’autres pays. Mais la menace reste et demeure persistante même-si la fréquence des attaques terroristes reste faible comparativement à celle observée dans les pays voisins.