Un convoi militaire a été attaqué dans la région d’Agadez, au nord du Niger, faisant cinq morts parmi les soldats et plusieurs blessés. Bien que non revendiquée, l’attaque pourrait être liée à des groupes djihadistes actifs dans la région.
Les forces armées nigériennes ont annoncé mardi, qu’un convoi militaire a été la cible d’une embuscade tendue par des hommes armés dans la région d’Agadez, au nord du pays. L’attaque, survenue dimanche sur la route d’Arlit, a fait cinq morts parmi les soldats et plusieurs blessés. Le convoi, qui effectuait des missions d’escorte dans une zone aurifère, comprenait quatre véhicules équipés de mitrailleuses.
Bien que la responsabilité de l’attaque n’ait pas été revendiquée, les observateurs de la scène nigérienne estiment que la piste djihadiste liée à Al-Qaïda est plus plausible que celle de groupes criminels. En effet, bien que la criminalité armée soit fréquente dans la région contre les civils, les marchands et les prospecteurs d’or, les bandes criminelles ne s’attaquent généralement pas aux forces de sécurité.
Le chef d’état-major de l’armée nigérienne, Abdou Sidikou Issa, a annoncé que trois des soldats blessés ont été évacués vers la capitale du Niger, Niamey, et que des renforts militaires ont été déployés dans la région pour sécuriser les zones sensibles.
Cette attaque rappelle la fragilité de la situation sécuritaire dans le nord du Niger, où des groupes djihadistes sont actifs depuis plusieurs années. Malgré les efforts des forces de sécurité, la menace persiste et continue de peser sur la stabilité de la région.