Au Maroc, profitant de la grâce accordée par le roi Mohammed VI, 4 831 personnes condamnées, inculpées ou recherchées pour des affaires liées à la culture du cannabis, et remplissant les critères requis, ont été libérées.
En marge de la commémoration de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le roi Mohammed VI a annoncé une série de grâces royales, apportant un nouvel espoir à 685 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume, d’après un communiqué du ministère marocain de la Justice. De plus, une mesure importante a été prise en faveur de 4 831 individus impliqués dans des affaires liées à la culture du cannabis, à condition qu’ils remplissent les critères nécessaires pour bénéficier de cette clémence.
Parmi les bénéficiaires, 685 personnes, qu’elles soient détenues ou en liberté, verront leur peine révisée. Plus précisément, 548 détenus bénéficieront d’un ajustement de leur situation pénale : quinze d’entre eux verront leur peine annulée, 529 auront une réduction de peine, et quatre, condamnés à perpétuité, verront leur peine commuée en une incarcération de durée déterminée.
L’initiative royale s’inscrit dans la continuité de la loi n°13.21, qui favorise l’usage légal du cannabis. En aidant les cultivateurs à adopter des pratiques légales, cette grâce contribue à la restructuration de l’industrie du cannabis au Maroc. Elle encourage la création d’une économie légale, durable et socialement responsable, offrant aux cultivateurs une protection contre les poursuites judiciaires, renforçant ainsi leur sécurité économique et sociale.
Sur la scène nationale et internationale, cette grâce royale positionne le Maroc comme un leader des politiques humanistes, consolidant son image de justice sociale et d’innovation politique. Cette initiative, en plus d’améliorer les conditions socio-économiques des régions concernées, renforce également le rôle du pays dans la coopération internationale contre le trafic de drogues.