Live logo
Live logo
spot_img
AccueilNews - InfosPolitiqueMandat d'arrêt contre Poutine: la Russie lance une procédure judiciaire contre les magistrats de la CPI

Mandat d’arrêt contre Poutine: la Russie lance une procédure judiciaire contre les magistrats de la CPI

- Publicité-

Moscou a indiqué ce lundi à la mi-journée l’ouverture d’une enquête pénale contre des magistrats de la Cour pénale internationale (CPI) après l’émission par cette juridiction d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.

Alors que la Russie avait réagi avec mépris au mandat d’arrêt international lancé ce vendredi contre Vladimir Poutine par la cour pénale internationale, on sent que l’affaire n’a pas été du goût du président russe qui réplique ce lundi. Selon le bureau de presse russe au Royaume-Uni, la Russie, qui n’est pas membre de la CPI, a en effet ouvert une enquête pénale contre le procureur et les juges de la cour pénale internationale (CPI).

« La commission d’enquête de Russie a ouvert une affaire pénale contre le procureur de la Cour pénale internationale Karim Ahmad Khan, les juges de la Cour pénale internationale Tomoko Akane, Rosario Salvatore Aitala et Sergio Gerardo Ugalde Godinez Godinez », a ainsi indiqué le communiqué publié ce lundi.

Pour la Russie, le procureur de la CPI peut être poursuivi pour avoir « accusé une personne d’avoir commis un crime grave ou particulièrement grave », ainsi que pour s’attaquer « à un représentant d’un État étranger jouissant d’une protection internationale, afin de compliquer les relations internationales ». Des faits qui sont répréhensibles par le Code pénal russe. Les juges de la CPI, eux, sont accusés de « détention délibérément illégale » mais également soupçonnés de préparer une « attaque contre un représentant d’un État étranger bénéficiant d’une protection internationale, afin de compliquer les relations internationales ».

« Les chefs d’Etat jouissent de l’immunité absolue »

Pour la Russie, « les poursuites pénales (de la CPI) sont évidemment illégales, puisqu’il n’y a pas de motifs de poursuites pénales », a souligné la commission d’enquête russe. De plus, cette même commission d’enquête indique que « les chefs d’État jouissent de l’immunité absolue de la juridiction des États étrangers ».

Vendredi 17 mars, la CPI avait indiqué avoir émis un mandat d’arrêt international contre Vladimir Poutine (70 ans), président de la Fédération de Russie, et Maria Alekseyevna Lvova-Belova (38 ans), commissaire aux droits de l’enfant au cabinet de la présidence russe, pour « crime de guerre de déportation illégale de population (d’enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie ».

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Monde

USA: le Pape François condamne les expulsions massives de migrants, Washington réagit vivement

Côte d'Ivoire

Andrii Sybiha ravive les liens diplomatiques entre l’Ukraine et la Côte d’Ivoire

Soudan du Sud

Soudan du Sud: le président remanie son gouvernement et limoge deux vice-présidents

Bénin

Bénin: l’Anagem s’engage à reloger les victimes de l’incendie du marché Sainte Rita

Bénin

Bénin: un policier condamné à 18 mois de prison pour trafic d’influence

Mali

Mali : l’armée intensifie la traque d’Abou Mariama après l’attaque de Gao

Cameroun

Cameroun : 04 morts dans une attaque meurtrière de Boko Haram

Côte d'Ivoire

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : Charles Blé Goudé appelle Alassane Ouattara à privilégier l’intérêt national

Bénin

Affaire Boko – Homéky: Janvier Yahouédéou tacle Adrien Houngbédji

Bénin

Fraude douanière à Hillacondji: 2 agents devant la CRIET