Live logo
Live logo
AccueilNews - InfosPolitiqueMali : Moussa Mara condamne l'Ukraine et prône une diplomatie non-alignée

Mali : Moussa Mara condamne l’Ukraine et prône une diplomatie non-alignée

- Publicité-
BIIC

Au Mali, l’ancien Premier ministre, Moussa Mara, a critiqué la prise de position de l’Ukraine dans la crise du nord malien et a appelé les autorités à maintenir une neutralité vis-à-vis des puissances étrangères.

Dans une vidéo diffusée le vendredi 16 août sur sa page Facebook, Mara, Premier ministre du Mali de 2014 à 2015, a discuté de divers sujets d’actualité malienne. Il a abordé la rupture des relations diplomatiques avec l’Ukraine, la situation sécuritaire du pays et la transition politique, tout en plaidant pour une position de neutralité.

En effet, Moussa Mara soutient fermement la décision du Mali de rompre ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, accusant Kiev de trahison. « L’Ukraine a tourné le dos au Mali en aidant ses ennemis, causant ainsi des dommages importants », a-t-il déclaré.

De plus, il condamne vivement cette attitude, rappelant les relations sécuritaires de longue date entre les deux pays. Il appelle à une condamnation générale de l’Ukraine en Afrique : « Nous devons tous condamner cette attitude et soutenir nos autorités dans leurs efforts diplomatiques pour obtenir une condamnation de l’Ukraine à travers tout le continent africain. »

En revanche, l’ancien Premier ministre met en garde contre l’importation de conflits étrangers au Mali. Il conseille aux autorités d’éviter les actions impulsives en matière de géopolitique et de privilégier le non-alignement comme meilleure stratégie pour le pays. « Le non-alignement a été la stratégie du Mali depuis l’indépendance et reste la voie la plus appropriée pour nous », suggère-t-il.

Concernant la situation sécuritaire, Mara note une détérioration dans plusieurs régions du pays et insiste sur l’importance de l’intelligence en plus des moyens militaires pour lutter contre le terrorisme. « L’intelligence est essentielle pour surmonter le terrorisme, bien que les moyens armés soient nécessaires », affirme-t-il.

- Publicité-

Mara critique également la prolongation de la période de transition, rappelant son initiative de janvier 2024 pour « sauver la transition », qui n’a pas été suivie. « La transition dure éternellement, au point que même ses propres soutiens demandent qu’on en sorte », dénonce-t-il.

Par ailleurs, il appelle le président de la République à prendre la mesure de la situation et à agir pour sortir de la crise. « J’espère que nos autorités et le chef de l’État comprendront la gravité de la situation et travailleront à une résolution effective. »

En conclusion, Moussa Mara décrit une situation préoccupante au Mali et appelle à l’unité nationale pour surmonter les défis actuels. « Encore une fois, nous devons nous rassembler, nous écouter et nous soutenir mutuellement. Tout le monde souhaite la réussite de la transition, mais cela passe également par sa conclusion. »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici
Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!
Burkina Faso

Santé: le Burkina Faso renforce son système avec l’annonce de la construction de 55 centres médicaux

L’influence française en Afrique à travers les organisations de défense des droits humains ?

Gambie

Gambie: un réseau international de trafic de drogue démantelé

Burkina Faso

Burkina Faso: des poissons avariés transformés en engrais pour l’agriculture

Bénin

« Pourquoi vouloir le clouer au pilori pour son opinion ? », Claude Djankaki défend Adrien Houngbédji

Monde

Suède : 5 personnes blessées lors d’une fusillade dans une école

Bénin

Coopération: le Bénin adresse ses voeux au Sri Lanka à l’occasion de son 77e anniversaire d’indépendance

Bénin

Affaire DGID: Blaise Salanon dénonce « une peine de mort déguisée » et se tourne vers Talon

France: un réalisateur condamné pour agression s&xuelle sur Adèle Haenel

Bénin

Bénin: l’opposition alerte la communauté internationale sur les atteintes aux libertés