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Mali : mandat d’arrêt international émis contre Iyad Ag Ghaly par la CPI

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La Cour pénale internationale (CPI) a émis ce vendredi un mandat d’arrêt international contre Iyad Ag Ghaly, leader du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis au nord du Mali entre 2012 et 2013.

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé ce vendredi l’émission d’un mandat d’arrêt international à l’encontre d’Iyad Ag Ghaly, chef du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). Selon le communiqué de la CPI, ce mandat concerne des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité perpétrés au nord du Mali entre janvier 2012 et janvier 2013.

La CPI précise que ce mandat d’arrêt, initialement délivré sous scellés le 18 juillet 2017 à la demande du Procureur, a été rendu public pour faciliter la coopération internationale nécessaire à l’arrestation du suspect. Iyad Ag Ghaly, également connu sous le nom d’‘’Abou Fadl’’, est originaire de la région de Kidal au Mali et appartient à la tribu touarègue des Ifoghas.

D’après le communiqué, la CPI estime qu’il existe des motifs raisonnables de croire qu’Iyad Ag Ghaly était le chef incontesté d’Ansar Dine, un groupe qui, conjointement avec AQMI, contrôlait Tombouctou à l’époque des faits. Il est accusé de multiples crimes de guerre, notamment le meurtre de soldats hors de combat à Aguelhoc, ainsi que de viols, d’esclavage sexuel et de diverses formes de violence sexuelle. Les charges de crimes contre l’humanité incluent l’emprisonnement, la privation grave de liberté, les persécutions religieuses et sexistes, ainsi que les violences sexuelles.

La CPI sollicite la coopération des autorités compétentes de tout État et de toute autre autorité pertinente pour l’arrestation et la remise d’Iyad Ag Ghaly. Les crimes en question se seraient déroulés principalement à Tombouctou et lors du massacre de soldats à Aguelhoc le 24 janvier 2012.

En plus de ces accusations, Iyad Ag Ghaly est suspecté d’avoir commandité, encouragé ou assisté ces crimes de diverses manières, y compris en tant que chef militaire.

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