L’Union Européenne a renouvelé ses sanctions économiques imposées au Burundi depuis 2015, en raison de violation des droits de l’homme. Les sanctions s’étendant désormais jusqu’à fin octobre 2022.
L’Union Européenne maintient la pression sur le Burundi. Elle a fait savoir qu’elle maintenait jusqu’au 31 octobre 2022, ses sanctions imposées à l’ère de l’ancien président Pierre Nkurunziza contre le Burundi. Il s’agit de restrictions de déplacement et de gel d’avoirs ainsi que la suspension de toute aide directe de l’UE au gouvernement burundais.
«Â C’est une bonne chose, mais nous voulons que ça puisse continuer jusqu’à ce que ces auteurs de violation soient poursuivis par la justice. La décision de renouveler les sanctions est une décision politique tandis que nous sommes en train de faire un débat judiciaire », estime l’avocat burundais des droits de l’homme, Armel Niyongere, qui vit en exil.
« Nous demandons à ce que la justice aussi puisse se prononcer par rapport aux auteurs de violation des crimes commis en 2015 au Burundi. Nous, nous continuons à plaider pour qu’il y ait des poursuites pour les auteurs présumés de ces violations », rajoute l’avocat.
Les sanctions de l’UE contre le Burundi ont été prises en raison « de la violation des droits de l’homme » qu’a constaté l’UE dans le pays. Le renouvellement de ses sanctions intervient alors que les Etats-Unis ont levé récemment, leurs sanctions contre le Burundi, saluant une embellie depuis l’élection à la présidence d’Évariste Ndayishimiye.