Le sommet des Brics qui s’est tenu fin août à Johannesburg sous la présidence de l’Afrique du Sud est devenu un événement historique. C’est ce qu’a déclaré le président sud-africain, Cyril Ramaphosa dans un discours à la Nation relayé par la télévision nationale.
« Nous avons tenu un sommet historique qui ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des Brics, a-t-il souligné. Outre les cinq États membres, 61 autres pays, dont 48 États africains, ont participé au sommet. »
Selon M. Ramaposa, parmi les principales réalisations de la réunion figurent la décisions sur la nécessité de réformer le système des organisations internationales, en premier lieu de l’ONU, afin de créer un monde plus juste, et l’expansion des Brics à six nouveaux membres.
« On s’est accordé que le Conseil de sécurité de l’ONU doit être réformé afin que les pays en développement y soient plus pleinement présents, a poursuivi le président. Tout le monde bénéficiera de la réforme de l’ONU. »
« L’influence des Brics dans le monde augmente », a-t-il pointé et n’a pas exclu que l’expansion actuelle de l’association soit suivie de nouvelles phases.
À l’issue du 15e sommet des Brics qui s’est déroulé du 22 au 24 août à Johannesburg, un élargissement du groupe a été annoncé: l’Argentine, l’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et l’Éthiopie y seront intégrés à partir du 1er janvier 2024.