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Le sentiment anti-français est «un sentiment de vengeance contre l’ancienne colonie »

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Lors d’un entretien avec l’agence de presse turc Anadolu, le Premier ministre nigérien a évoqué le « sentiment anti-français » dans son pays et a indiqué que cela cache une autre frustration des peuples.

Intervenant en marge du sommet Turquie-Afrique qui a eu lieu à Istanbul la semaine dernière, le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou, a abordé la question de ce qui est appelée désormais «Â le sentiment anti-français », caractérisé par les manifestations des populations africaines contre la présence des forces françaises dans des pays africains. Selon le PM, derrière cette perception se cachent les fausses nouvelles et le sentiment de « vengeance » de la communauté contre la France de la période coloniale.

« Aujourd’hui, avec l’utilisation généralisée des téléphones portables, les fausses nouvelles se répandent très facilement… Je pense que la question des fausses nouvelles est efficace pour augmenter le sentiment anti-français. Il faut aussi regarder l’histoire commune. Le Niger était une ancienne colonie française. À ce stade, il est possible de dire qu’ils ont agi avec un sentiment de vengeance contre l’ancienne colonie », a-t-il déclaré.

Selon Ouhoumoudou Mahamadou, les jeunes africains qui manifestent, frustrés du fait que malgré la présence française le terrorisme continue, ne réalisent pas à quel point il est difficile de lutter contre le terrorisme. « Ils pensaient que dès que l’opération militaire française Barkhane arriverait, le problème du terrorisme serait réglé », a-t-il indiqué.

« Cependant, la lutte contre le terrorisme est à la fois très complexe et progresse lentement. Les armées modernes ont aussi des difficultés dans la lutte contre le terrorisme, car l’ennemi n’utilise pas d’armes conventionnelles, ne respecte pas le droit de la guerre, utilise des kamikazes. La guerre traîne, mais quand il n’y a pas de victoire, le sentiment anti-français monte également », a déclaré Mahamadou.

Notons que la France est intervenue en Afrique dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Sahel avec l’opération Barkhane en 2014. Le pays dispose de 5 100 soldats dans la région avec son quartier général à N’Djamena, la capitale du Tchad. Les forces sont en train d’être réduites, le président Emmanuel Macron ayant annoncé en juillet la fin de l’opération d’ici début 2022.

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