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Le Mozambique adopte une « sévère » loi antiterroriste

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Le parlement du Mozambique a approuvé jeudi une nouvelle loi antiterroriste sévère prévoyant de lourdes peines de prison pour des jihadistes condamnés mais aussi pour toute personne répandant de fausses informations sur l’insurrection dans le pays.

Les mesures qui prévoyaient jusqu’à 24 ans de prison pour des condamnations pour terrorisme ont reçu un large soutien, mais l’opposition redoute que les clauses sur la désinformation ne soient utilisées pour réprimer les médias. « Le Mozambique subit les impacts cruels et directs des attaques terroristes dans le nord », a déclaré jeudi devant le parlement la porte-parole du gouvernement, Nyelete Mondlane. « Nous voulons renforcer la loi pour combattre le terrorisme », a-t-il ajouté.

Environ 3.900 personnes ont été tuées et 820.000 déplacées depuis le début de l’insurrection jihadiste dans le nord du Mozambique en octobre 2017. Plus de 3.100 soldats venus de plusieurs pays africains ont été déployés dans la province du Cabo Delgado en juillet dernier, en proie depuis fin 2017 à des violences jihadistes.

Cette province septentrionale est la seule partie du Mozambique à majorité musulmane, et aussi l’une des régions les plus déshéritées de l’un des pays les plus pauvres du monde. Les efforts pour extraire le gaz naturel ont attiré les plus gros investissements jamais réalisés en Afrique, notamment un projet de 16,5 milliards d’euros de TotalEnergies.

L’année dernière, les jihadistes ont intensifié leurs attaques, forçant le géant français de l’énergie à suspendre jusqu’à nouvel ordre son projet de gaz liquéfié. La nouvelle loi antiterroriste s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour combattre ces violences.

Mais les partis d’opposition mettent en garde contre des dispositions prévoyant jusqu’à 8 ans de prison pour « quiconque diffuse intentionnellement des informations selon lesquelles un acte terroriste a été ou est susceptible d’être commis, sachant que l’information est fausse ».

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« La loi antiterroriste ne doit pas mettre en péril le droit de la presse ou d’expression », a déclaré Arnaldo Chalawa, du parti d’opposition Renamo. Le Frelimo au pouvoir avait suffisamment de voix pour faire adopter la loi sans le soutien de l’opposition. Le président Felipe Nyusi a déjà indiqué qu’il allait la signer.

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