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Le lait maternel peut être utilisé pour traiter les formes sévères de Covid-19

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Une nouvelle étude américaine avance notamment que le lait maternel contient des anticorps jusqu’à 10 mois après infection. Une donnée intéressante pour la protection des bébés mais aussi, potentiellement, pour l’élaboration d’un traitement.

Une équipe de chercheurs de l’hôpital Mount Sinai à New York vient d’obtenir de nouveaux résultats à ce sujet, présentés en congrès le 21 septembre et relayés dans le Guardian. Ils montrent que le lait maternel des femmes ayant eu le Covid-19 contient des anticorps neutralisants – notamment des IgA, capables de patrouiller dans les muqueuses respiratoires – pendant une durée allant jusqu’à dix mois. De quoi protéger efficacement le nouveau-né allaité contre l’infection et ses conséquences.

Plus surprenant encore, ces anticorps peuvent être utilisés pour traiter des personnes atteintes de formes sévères de Covid-19. En effet, certains d’entre eux sont également sécrétés dans le lait maternel, mais ils sont soit prédominants dans le sang, soit différents des anticorps provoqués par la vaccination.

Des résultats à confirmer

Ces résultats préliminaires ont été présentés par Rebecca Powell, chercheuse en maladies infectieuses, à l’occasion du quinzième Symposium international sur l’allaitement maternel et la lactation, qui s’est tenu les 21 et 22 septembre. Ils n’ont toutefois pas encore été validés par la communauté scientifique, n’ayant pas fait l’objet d’une publication dans une revue à comité de lecture. Ils restent néanmoins encourageants, alors qu’un nouveau-né sur dix atteint du Covid-19 est susceptible d’avoir besoin de soins intensifs, souligne The Guardian.

Rebecca Powell et son équipe, de l’hôpital Mont Sinaï de New York, ont analysé le lait maternel de 75 mères qui s’étaient rétablies d’une infection au Covid-19. 88 % des échantillons prélevés contenaient des anticorps IgA sécrétoires – un type d’anticorps très présent dans les sécrétions muqueuses â€“, qui reconnaissent spécifiquement la protéine Spike du Sars-CoV-2. Avec, dans certains cas, la capacité de neutraliser le virus.

Une réponse “persistante et significative”

D’après le résumé de l’intervention de la chercheuse, l’équipe a analysé la durabilité de la présence de ces IgA dans le lait de 28 mères, avec un prélèvement à quatre-six semaines puis un second entre quatre et dix mois après l’infection. Toujours selon le document, “tous les échantillons présentaient des IgA spécifiques à la protéine Spike de manière persistante et significative”.

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L’équipe de chercheurs s’était déjà intéressée à la présence de ces IgA chez les mères vaccinées. D’après leur étude préliminaire, mise en ligne sur MedRxiv en juillet, un nombre plus important de femmes ayant reçu le vaccin Moderna que de femmes ayant reçu le vaccin Pfizer ou Janssen développaient des anticorps dirigés contre le Sars-CoV-2.

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