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Le général émirati Al-Raisi, accusé de torture, élu président d’Interpol

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La puissante organisation policière transnationale Interpol, a élu Ahmed Naser Al-Raisi, un général émirati accusé de torture, président, jeudi 25 novembre. Plusieurs plaintes ont été déposées contre lui pour des atteintes aux droits humains.

L’assemblée générale de la puissante organisation policière transnationale Interpol a élu à sa tête le général émirati Ahmed Naser al-Raisi, jeudi 25 novembre, a annoncé l’organisation internationale de police criminelle. Sa candidature soulevait un vent de fronde depuis plusieurs semaines. 

Le président d’Interpol, désigné pour quatre ans, occupe ses fonctions à temps partiel, de façon bénévole, et conserve ses fonctions dans son pays d’origine. La fonction de président est essentiellement honorifique – le directeur effectif de l’organisation étant son secrétaire général, Jürgen Stock –, mais des organisations de défense des droits humains et des élus européens s’inquiètent de l’arrivée de M. Al-Raisi.

Inspecteur général du ministère de l’intérieur émirati, M. Al-Raisi est visé par plusieurs plaintes pour « torture » en France, où siège Interpol, et en Turquie, pays hôte de l’assemblée générale qui se tient à Istanbul depuis mardi.

Inquiétudes des ONG

«Â Nous sommes profondément convaincus que l’élection du général Al-Raisi porterait atteinte à la mission et à la réputation d’Interpol et affecterait lourdement la capacité de l’organisation à s’acquitter efficacement de sa mission », écrivaient à la mi-novembre trois députés européens, dont Marie Arena, présidente de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen, à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. En octobre 2020, dix-neuf organisations non gouvernementales (ONG), dont Human Rights Watch (HRW), s’inquiétaient déjà du choix possible du général émirati, «Â membre d’un appareil sécuritaire qui prend systématiquement pour cible l’opposition pacifique ».

Un rapport britannique publié en mars a conclu que les Emirats arabes unis avaient détourné le système des notices rouges – les avis de recherche internationaux – pour faire pression sur des opposants. D’autres pays sont accusés de faire de même. Dans l’une des plaintes déposées en France et en Turquie, l’ONG Gulf Centre for Human Rights (GCHR) accuse le général émirati d’« actes de torture et de barbarie » contre l’opposant Ahmed Mansour, détenu depuis 2017 dans une cellule de 4 mètres carrés « sans matelas ni protection contre le froid » et privé d’« accès à un médecin, à l’hygiène, à l’eau et aux installations sanitaires ». Ces procédures n’ont, jusqu’ici, pas abouti.

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