Le chef d’état-major de l’armée ivoirienne, Lassina Doumbia, a déclaré jeudi, que les 49 militaires détenus au Mali « vont bien » et a rassuré que des discussions sont en cours pour leur libération.
Lors d’une rencontre qui a eu lieu jeudi 25 août 2022, avec les familles des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali, le patron de l’armée ivoirienne Lassina Doumbia, a rassuré que les militaires vont bien. « Il n’y a aucune alerte, aucune mauvaise nouvelle sur leur santé et sur leurs conditions de détention », a rassuré Lassina Doumbia.
Afin de faire face aux dépenses liées à la prochaine rentrée scolaire, une enveloppe de 500.000 FCFA a été remise à chacune des familles des 49 soldats, au nom du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, selon nos sources.
Le Mali et la Côte d’Ivoire sont en négociation pour trouver un terrain d’entente devant aboutir à la libération des 49 soldats ivoiriens incarcérés à Bamako. Une rencontre entre les deux parties a eu lieu à Lomé, sous la médiation du président Togolais Faure Gnassingbe. Mais, pas de grandes avancées pour le moment.
Les 49 militaires inculpés
Les 49 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako, ont été inculpés officiellement vendredi 12 août 2022, pour notamment, « complot contre le gouvernement » et « atteinte à la sécurité de l’État. ».
Les autorités maliennes les accusent d’être des « mercenaires », Abidjan assure que ce sont des soldats de l’armée régulière venus en soutien à la mission onusienne dans le pays, la MINUSMA. Ce que les Nations unies ont confirmé avant de faire machine arrière, en raison, semble-t-il, de dysfonctionnements administratifs.
Récemment à Bamako, lors de sa tournée africaine, le président Macky Sall et président en exercice de l’Union Africaine, a dit avoir noté la disponibilité du Mali à poursuivre le dialogue pour un dénouement heureux de cette situation. Il a salué dans le même cadre « les efforts du président Faure Gnassingbe, qui travaille pour trouver une solution » à ce problème. Le Chef d’État Sénégalais pense qu’une solution sera vite trouvée à ce « contentieux ».