Le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Umaro Sissoco Embaló, a vivement condamné le « génocide » en cours dans la région de Karma, dans le nord du Burkina Faso.
Dans une déclaration sur sa page officielle Twitter, Umaro Sissoco Embaló a exprimé son indignation face à la tuerie survenue le 20 avril dernier, au Burkina Faso, attribuée à des individus arborant des tenues des forces armées nationales. Le président en exercise de la CEDEAO a présenté ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a également appelé à la poursuite des responsables devant la Cour pénale internationale.
Le bilan de cette attaque est encore flou. Le gouvernement burkinabè n’a pas encore communiqué de bilan officiel, mais des sources locales évoquent jusqu’à 150 morts. La justice burkinabè a cependant annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’incident.
Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes récurrentes, tout comme ses voisins, le Mali et le Niger. Pour y faire face, les autorités burkinabè ont multiplié les opérations antiterroristes en menant des actions offensives contre les groupes armés terroristes grâce à des nouvelles acquisitions d’équipements militaires.
Cette nouvelle attaque souligne la nécessité pour la communauté internationale d’accroître son soutien aux pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme, ainsi que la nécessité d’une coordination renforcée entre les pays touchés pour lutter contre cette menace grandissante.