Dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire du Parlement du Ghana, le Président du Parlement, Alban SK Bagbin, a exprimé catégoriquement son opposition à la légalisation des activités LGBTQ.
Alban Bagbin, le Président du Parlement du Ghana, réaffirme son opposition catégorique à la légalisation de l’homosexualité dans le pays. Lors d’une séance de travail organisée dans le cadre des festivités commémorant les 30 ans de démocratie au Ghana, le Président du Parlement a clairement exprimé sa position. Il a déclaré avec fermeté qu’il préférerait mourir plutôt que de voir cette légalisation se produire au Ghana.
Le Président Bagbin, qui est catholique, a souligné que ses convictions religieuses et sa croyance en la préservation du monde l’empêcheraient de soutenir de telles initiatives. Il a également fait référence à la diminution de la population indigène dans certains pays européens, qu’il attribue aux actions des gays et des lesbiennes, et a souligné l’importance d’arrêter ces activités au Ghana pour préserver la culture et les valeurs familiales.
Ce discours du président de l’Assemblée nationale intervient à un moment où un projet de loi sur la promotion des droits sexuels humains appropriés et des valeurs familiales ghanéennes est en cours d’examen par le Parlement. Ce projet de loi, communément appelé le projet de loi anti-LGBTQI+, vise à interdire les activités des personnes LGBTQ au Ghana et prévoit des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans en cas de condamnation. Le Président Bagbin a assuré que le projet de loi serait adopté sous son mandat présidentiel.
La position ferme exprimée par le Président du Parlement suscite déjà des débats et des réactions au sein de la société ghanéenne, où les opinions sur la question de l’homosexualité restent polarisées. Alors que certains soutiennent l’approche conservatrice du Président Bagbin en faveur de la préservation des valeurs traditionnelles, d’autres appellent à une plus grande ouverture et au respect des droits des personnes LGBTQ. La suite des délibérations parlementaires sur le projet de loi sera suivie de près, car son adoption aurait des conséquences significatives sur la communauté LGBTQ au Ghana.