Le procès des massacres du 28 septembre 2009 reprend à Conakry sous une sécurité renforcée, neuf jours après la tentative d’évasion de Moussa Dadis Camara et de ses complices. Le tribunal criminel de Dixinn entame les interrogatoires des témoins, tandis que Claude Pivi reste en fuite.
Le climat est électrique à Conakry avec la reprise du procès des massacres du 28 septembre 2009, quelques jours après l’évasion avortée de l’ancien président Moussa Dadis Camara et de quatre de ses alliés. Au cours de cette reprise du procès, le tribunal criminel de Dixinn va interroger une trentaine de témoins dans cette affaire de massacre qui a coûté la vie à au moins 156 personnes et laissé des centaines de blessés, ainsi que 109 femmes violées, selon le rapport de l’ONU.
La sécurité autour du tribunal est renforcée, en réponse à la tentative d’évasion qui a secoué le pays. Malgré la présence attendue de Moussa Dadis Camara et d’autres accusés tels que Tiegboro Camara et Blaise Goumou, Claude Pivi demeure en fuite, créant une lacune dans le banc des accusés. Le ministère de la Justice a offert une récompense de 500 millions de francs guinéens (50 000 euros) pour toute information conduisant à sa capture.