Une récompense substantielle de plus de 35 millions de francs CFA est offerte à toute personne qui aidera à capturer le colonel Jean Claude Pivi, qui s’est échappé de prison en Guinée. Poursuivi pour des crimes présumés liés aux événements de septembre 2009, sa capture est cruciale pour la poursuite du procès.
Le colonel Jean Claude Pivi, un personnage clé dans l’affaire des événements de septembre 2009 en Guinée, est toujours en fuite depuis son évasion de prison le 4 novembre 2022. Il est activement recherché à la fois au niveau national et international pour être ramené devant la justice. Pivi était impliqué dans des affaires présumées de crimes de sang liées aux événements du 28 septembre 2009, qui avaient été marqués par des violences.
Le ministère guinéen de la Justice a annoncé une récompense de 500 millions de francs guinéens, soit plus de 35 millions de francs CFA, pour toute personne fournissant des informations précises sur la localisation exacte de Jean Claude Pivi. Cette récompense sera remise en toute discrétion.
L’arrestation de Pivi est cruciale pour rassurer les victimes, les témoins et les personnes en situation de risque, conformément à la loi organique L/2022/013/CNT du 23 septembre 2022. Cette loi vise à protéger la sécurité, la dignité et le bien-être des personnes en danger et à préserver leur vie privée.
Un numéro vert
Le ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright, a également mis en place un numéro vert pour recevoir les dénonciations concernant le fugitif. Il a instruit les Procureurs généraux de tout mettre en Å“uvre pour collecter des informations auprès des citoyens afin de faciliter l’arrestation de Jean Claude Pivi.
Claude Pivi, un ancien militaire radié des effectifs de l’armée guinéenne, était initialement recruté en 1985 en raison de ses compétences dans les arts martiaux. Il a joué un rôle important dans l’armée guinéenne sous le régime du défunt général Lansana Conté. Il a également été nommé ministre en charge de la sécurité présidentielle sous le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris le pouvoir en 2008.