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Gambie : les députés rejettent la réintroduction des excisions

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BIIC

Les députés gambiens ont rejeté lundi un projet de loi visant à lever l’interdiction de l’excision. Cette décision a été saluée par les militants des droits de l’homme qui craignaient qu’un renversement de l’interdiction n’anéantisse des années de lutte contre cette pratique dangereuse.

Après des mois de débats intenses, le Parlement gambien a décidé de rejeter toutes les clauses du projet de loi sur la réintroduction des excisions, empêchant ainsi un vote final. Cette tentative de faire de la Gambie le premier pays à revenir sur une interdiction de l’excision a suscité une attention internationale et de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits de l’homme. L’excision, ou mutilation génitale féminine, implique l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes des filles, une pratique pouvant entraîner des hémorragies sévères, des décès et des complications à l’accouchement.

Absa Samba, militante et survivante, a exprimé un « immense soulagement » après le rejet du projet de loi, tout en soulignant que ce n’était « que le début du travail ». Fatou Baldeh, une autre militante et survivante, a partagé son émotion, rappelant les traumatismes revécus pendant les 11 mois de débats. Les militants insistent sur la nécessité d’une application plus stricte de l’interdiction et d’une sensibilisation accrue aux conséquences néfastes de cette pratique sur la santé des femmes.

Un combat contre une pratique répandue

En Gambie, plus de la moitié des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi une excision, selon les estimations des Nations unies. Bien que l’ex-président Yahya Jammeh ait interdit cette pratique en 2015, son application a été faible, avec seulement deux cas poursuivis en justice. Les militants dénoncent la persistance de cette pratique et appellent à des actions concrètes pour protéger les filles et les femmes.

L’UNICEF estime que quelque 30 millions de femmes ont subi une excision au cours des huit dernières années, principalement en Afrique, mais aussi en Asie et au Moyen-Orient. La Banque mondiale et l’UNFPA soulignent qu’aucun texte religieux ne promeut cette pratique et qu’elle n’apporte aucun bénéfice. Les complications à long terme incluent des infections urinaires, des problèmes menstruels, des douleurs chroniques, des complications obstétricales et des troubles psychologiques.

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