Facebook va fermer sa fonctionnalité de « reconnaissance faciale » admettant des problèmes de protection de la vie privée. Un milliard d’utilisateurs sont concernés.
Facebook a annoncé ce mardi 2 octobre, qu’il va supprimer son système de reconnaissance faciale ce mois-ci, pour protéger la confidentialité des données de ses utilisateurs. La reconnaissance faciale qui permet d’identifier depuis 2010 une personne sur des photos ou des vidéos postées sur le réseau social, ne sera donc plus possible dans quelques semaines. Plus d’un milliard d’utilisateurs sont concernés.
La reconnaissance faciale sert à analyser les photos et les vidéos sur Facebook dans lesquelles, l’utilisateur est susceptible d’apparaître, comme photo de profil ou les photos et les vidéos sur lesquelles il a été identifié. L’objectif est de créer un numéro qui lui est propre, appelé modèle. Lorsque l’utilisateur active la reconnaissance faciale, Facebook crée pour ce dernier son modèle et l’utilise comme point de comparaison avec d’autres photos, vidéos ou d’autres contenus utilisant l’appareil photo (comme les vidéos en direct) pour déterminer s’il apparait dans ce contenu.
« Nous ne partageons votre modèle avec personne », rassure Facebook notant que la reconnaissance faciale remplace le paramètre de suggestions d’identification.
De Facebook à Meta
Jeudi, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé que la maison mère allait désormais s’appeler Meta, pour mieux représenter toutes ses activités mais le nom des différents réseaux restera inchangé. Selon les explications de Marc Zuckerberg le mot « Meta » fait écho au terme grec qui signifie « au-delà ». Il s’agit d’une référence directe au futur que souhaite construire Facebook, basé sur le « métavers », un monde virtuel qui se visite en utilisant des lunettes de réalité augmentée ou de réalité virtuelle.
Dans le fond, rien ne change. Cette évolution concerne uniquement l’appellation de la maison-mère, qui possède par ailleurs Instagram, WhatsApp, Messenger, ou encore les casques de réalité virtuelle Oculus. Les utilisateurs de Facebook n’ont donc rien à craindre.