La Directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, a appelé ce lundi, les différentes parties prenantes à la crise en Ethiopie à fumer le calumet de la paix, en mettant une fin immédiate à toute hostilité pour l’intérêt supérieur de l’Ethiopie.
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF)Â a fait part de son indignation face à la recrudescence des violences dans la région du nord du Tigré en Éthiopie. Dans la déclaration de sa directrice ce lundi, l’UNICEF a appelé à une cessation immédiate des hostilités.
« L’UNICEF est indigné par les récentes frappes aériennes contre les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les camps de réfugiés dans le Tigré, dans le nord de l’Éthiopie », a déclaré la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, dans un communiqué. « D’après ce qui nous a été rapporté, les attaques des 5 et 7 janvier de cette année ont tué des dizaines de civils, dont des enfants, et en ont blessé bien d’autres ».
« Les camps de réfugiés et de personnes déplacées, y compris les écoles accueillant des enfants et des familles déplacés, sont des cibles civiles, et le fait de ne pas les respecter et de ne pas les protéger des attaques constitue une violation du droit international humanitaire », ajoute le communiqué, précisant que « plus d’un an après le déclenchement du conflit au Tigré, toutes les parties au conflit continuent de commettre des actes de violence brutaux, y compris de graves violations contre les enfants ».
La guerre du Tigré est une guerre civile qui a lieu entre le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré et l’Armée de libération oromo depuis le 4 novembre 2020. D’abord cantonné au Tigré, le conflit s’étend à l’Oromia, l’Amhara et l’Afar.