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AccueilNews - InfosSécuritéEn colère, la Pologne ne veut plus livrer d'armes à  l'Ukraine

En colère, la Pologne ne veut plus livrer d’armes à  l’Ukraine

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La Pologne a annoncé mercredi 20 septembre qu’elle ne fournissait plus d’armes à Kiev, une déclaration qui illustre les tensions de plus en plus vives entre les deux alliés, à un moment clé de la riposte de Kiev à l’invasion russe.

Déclaration surprise, mercredi 20 septembre, à la télévision du Premier ministre polonais que personne n’attendait sur ce terrain-là. « Nous ne transférons plus aucun armement à l’Ukraine », a dit Mateusz Morawiecki, nous nous concentrons d’abord sur la modernisation de notre armée.

Pourtant la Pologne était l’un des plus gros fournisseurs d’armement de l’Ukraine. Ce changement de cap radical ressemble beaucoup à une mesure de rétorsion, au moment où le dossier des céréales empoisonne les relations entre Kiev et plusieurs pays européens. 

Une façon brutale de clore les débats

La Pologne, comme d’autres pays voisins de l’Ukraine, refuse de voir déferler sur son marché du blé, du maïs ou du colza bien moins cher que les siens. Pour protéger les agriculteurs, Bruxelles avait interdit l’importation de céréales ukrainiennes sur son territoire.

Mais vendredi 15 septembre, la Commission lève cette interdiction. Colère des capitales concernées qui décident de continuer à imposer un blocus aux céréales ukrainiennes. Kiev s’indigne et riposte lundi en portant plainte devant l’Organisation mondiale du commerce. La sauce évidemment continue de monter. Mardi, à la tribune de l’ONU, Volodymyr Zelensky dénonce « certains pays qui feignent la solidarité avec l’Ukraine ». Varsovie, qui se sent visée, menace alors mercredi d’élargir la liste des produits ukrainiens interdits d’importation et convoque d’urgence l’ambassadeur d’Ukraine. Cette annonce sur les livraisons d’armes est une façon brutale de clore les débats.

Pour une armée de terre la plus puissante d’Europe

Au-delà de ces discussions, il est vrai que la Pologne cherche à augmenter ses capacités de défense. Depuis le début du conflit, elle s’est lancée dans un réarmement à marche forcée, principalement auprès des États-Unis. Les signatures d’accord s’enchaînent, comme la semaine passée pour cette livraison de 486 modules de lance-roquettes Himars, pour un montant estimé à 10 milliards de dollars.

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Varsovie ne s’en cache pas, son objectif est de consacrer 4% de son PIB à sa défense pour avoir « d’ici deux ans, l’armée de terre la plus puissante d’Europe ». Nous savons que les dirigeants du Kremlin ont décidé de reconstruire l’empire russe, dit le ministre polonais de la Défense. « Nous voulons créer une armée qui pourra réellement dissuader l’agresseur et jouer un rôle leader sur le flan oriental de l’Otan. »

En attendant, ce revirement sur la question des armes risque d’affaiblir l’Ukraine dans son combat face à la Russie.

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