Le Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a mis sous mandat de dépôt 16 personnes pour cybercriminalité. Elles ont été arrêtées pour des faits d’escroquerie en ligne. Dans le rang des mis en cause, il y a dame S. A., présentée comme « la patronne des cybercriminels ».
Après leur présentation au Procureur spécial le mercredi 1er mars, 16 personnes dont « la patronne » ont été déposées à la prison civile de Missérété, en attendant leur jugement.
Le cas de dame S. A. (la patronne) retient l’attention. Le 25 février dernier, l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) avait annoncé son arrestation. Selon la note d’information de cette unité de police, l’intéressée a été arrêtée le jeudi 23 février à Akpakpa Yénawa, en possession de nombreux outils de travail. « Elle est réputée pour servir de point d’appui et aider d’autres cybercriminels à retirer leur butin après les opérations d’arnaque », a indiqué la police.
La lutte contre la cybercriminalité a concrètement démarré depuis 2017 où le code du numérique a été voté et promulgué. Pour plus d’efficacité, l’Etat a mis en place une unité spéciale au sein de la police. Il s’agit de l’OCRC, bras armé de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) chargée de juger les personnes coupables de la cybercriminalité.