Une nouvelle vague de désinformation secoue les réseaux sociaux ivoiriens. Un faux communiqué, attribué au général Lassina Doumbia, a circulé en masse depuis le 21 octobre, affirmant qu’une attaque des forces françaises avait visé une position de l’armée ivoirienne à Bouaké.
Selon ce document falsifié, l’incident se serait produit à 12 h 45, causant la mort de deux soldats ivoiriens et faisant quatre blessés. Bien que le communiqué tente de minimiser l’événement en évoquant une « attaque involontaire », il a rapidement suscité des réactions de colère et d’inquiétude sur les réseaux sociaux.
Face à cette propagation rapide de fausses informations, les autorités ivoiriennes ont réagi sans tarder. Le ministère de l’Intérieur a publié un démenti formel, qualifiant le communiqué de faux et dénonçant une tentative de manipulation. La page officielle « Alertes 100 » a également diffusé un message pour clarifier la situation et appeler à la vigilance.
Par ailleurs, les autorités ivoiriennes rappellent que la diffusion de fausses nouvelles est un délit passible de sanctions pénales. Elles invitent la population à faire preuve de discernement et à vérifier l’authenticité des informations avant de les partager.