Alors que les combats au Soudan entre les Forces de soutien rapide (FSR) et l’armée se sont intensifiés depuis samedi dernier, le Japon a pris la décision de procéder à l’évacuation de ses ressortissants présents dans le pays. Cette initiative marque une première parmi les pays étrangers présents au Soudan.
Les violences au Soudan ont causé de nombreux décès depuis samedi dernier, et les appels à la trêve n’ont pas été suivis d’effets. Les combats entre les paramilitaires des FSR et l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan après le coup d’Etat de 2021, ont provoqué l’inquiétude de la communauté internationale. Le Japon, soucieux de la sécurité de ses ressortissants présents dans le pays, a donc décidé d’organiser leur évacuation.
Le Japon devient ainsi le premier pays à procéder à l’évacuation de ses ressortissants au Soudan. Cette décision marque la gravité de la situation dans le pays, où les violences se poursuivent malgré les appels à la trêve. La communauté internationale appelle à la cessation immédiate des hostilités et à une reprise du dialogue pour mettre fin à la crise au Soudan.
Mardi, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a appelé les parties en conflit au Soudan à accepter l’armistice immédiatement pour mettre fin aux combats qui menacent la sécurité des citoyens. La France a également exprimé son soutien aux efforts régionaux et internationaux visant à désamorcer l’escalade de violence dans le pays.
L’ONU a, de son côté, appelé à un arrêt immédiat des violences et à une résolution pacifique des tensions politiques dans le pays. Lundi, le président Tchadien Mahamat Idriss Déby a appelé au calme et au dialogue pour une solution pacifique à la crise soudanaise.