La mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique, la Minusca, a dénoncé une campagne de désinformation lancée contre elle. La mission de paix de l’ONU, est en effet, accusée de collusion avec des groupes rebelles.
Depuis le début du mois de mars 2024, la Minusca fait face à une campagne qu’elle qualifie de «Â désinformation » orchestrée à son encontre en Centrafrique. Des médias, sites internet et pages de réseaux sociaux ont diffusé des accusations de collusion entre la mission de l’ONU et les groupes rebelles opérant dans les régions périphériques du pays. Cette vague d’informations intervient notamment alors que les contingents marocains de la Minusca, déployés dans le sud-est de la Centrafrique, sont particulièrement ciblés, au moment même où les forces de la société militaire privée Wagner s’installent dans la région pour la première fois.
Le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, dénonce fermement ces attaques, qualifiées de désinformation visant à discréditer la mission de maintien de la paix. Monteiro souligne que ces accusations surviennent à des moments clés, notamment lors de la présentation des rapports du secrétaire général des Nations unies sur la situation en Centrafrique et lors du renouvellement du mandat de la Minusca. Pourtant, malgré ces attaques, la Minusca poursuit ses efforts pour assurer la protection des populations et soutenir les autorités centrafricaines dans la stabilisation du pays.
Monteiro a également déclaré que les résultats probants obtenus par la Minusca dans sa mission de protection des populations, notamment à Amda Fok où une base temporaire a été établie pour contrer les infiltrations d’éléments armés venant du Soudan. De plus, la Minusca a récemment renforcé ses positions à Obo, Mboki et Zémio en déployant des casques bleus supplémentaires pour faire face à l’instabilité dans cette zone.