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Burkina Faso: reprise du procès des assassins présumés de Thomas Sankara

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Le procès des assassins présumés de l’ancien président «révolutionnaire» du Burkina Faso Thomas Sankara, tué le 15 octobre 1987 lors d’un coup d’État, a repris lundi 25 octobre à Ouagadougou après deux semaines de suspension.

L’audience du procès de l’assassinat de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara et de ses douze compagnons a repris ce lundi 25 octobre après une suspension de deux semaines à la demande des avocats de la défense. Ouvert le 11 octobre devant un tribunal militaire, 34 ans après les faits, le procès avait été suspendu à la demande d’avocats de la défense commis d’office qui souhaitaient plus de temps pour pouvoir étudier « les 20 000 pièces du dossier ».

Douze des 14 accusés étaient présents lundi à la reprise du procès, dont le général Gilbert Diendéré, 61 ans, un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987. Le principal accusé, l’ancien président Blaise Compaoré – que ce putsch a porté au pouvoir qu’il a gardé pendant 27 ans avant d’en être chassé par la rue en 2014 – était absent à la reprise du procès, tout comme il l’était à son ouverture. Ses avocats ont dénoncé « un simulacre de procès »Â devant « un tribunal d’exception », c’est à dire le tribunal militaire. Blaise Compaoré, qui vit en Côte d’Ivoire depuis 2014, pays dont il a obtenu la nationalité, est accusé de « complicité d’assassinats », « recel de cadavres »Â et « attentat à la sûreté de l’Etat ».

Tentative de coup d’Etat

Les mêmes accusations pèsent sur le général Gilbert Diendéré qui purge déjà une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d’Etat en 2015. Parmi les accusés, figurent également des soldats de l’ancienne garde présidentielle de Blaise Compaoré. L’un d’eux, l’ancien adjudant-chef Hyacinthe Kafando, soupçonné d’avoir été le chef du commando ayant assassiné Thomas Sankara, est en fuite.

La veuve de Thomas Sankara, Mariam, venue de France où elle réside habituellement pour assister au procès de son mari assassiné, a signé une pétition demandant que le procès soit filmé « pour l’Histoire ». Cette demande a été rejetée le jour de l’ouverture du procès par le tribunal militaire. Dans un communiqué publié il y a dix jours, Mariam Sankara a dit espérer « que le tribunal se ravisera » et « accédera à cette requête ».

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