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Burkina Faso: le gouvernement donne son avis sur les marches annoncées par l’opposition

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L’opposition, en respectant les principes démocratiques et les lois du Burkina Faso, peut organiser ses marches, a déclaré ce jeudi, le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou.

Faisant le point du premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement ce jeudi, Stéphane Sanou a été interrogé sur les marches prévues par l’opposition pour ce week-end. Pour répondre à la question, le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a déclaré que l’opposition a le droit de marcher « parce que nous sommes en train de construire un Etat de droit démocratique », mais il s’est également interrogé sur le bien-fondé des marches annoncées.

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« Aujourd’hui, notre peuple a besoin d’aller de façon unie contre le terrorisme. Il ne faut pas qu’on se trompe d’ennemi. Les agitations politiciennes ont leur place dans le jeu démocratique de notre pays, mais quand le pays est en danger, il faut que l’on sache raison garder, que l’on sache se donner la main pour combattre l’ennemi et après, nous allons nous lancer dans la gestion politicienne de notre démocratie. De ce point de vue, le premier élément constitutif de l’adresse du chef de l’Etat a été de rappeler que le peuple burkinabé a besoin d’être soudé », a déclaré Stéphane Sanou.

« Il (Roch Kaboré) a fait appel à l’union sacrée pour pouvoir combattre l’ennemi et faire en sorte que la sécurité et la paix reviennent dans notre pays. C’est le même message que je passe à l’opposition. L’opposition a le droit de marcher parce que nous sommes en train de construire un Etat de droit démocratique. L’opposition, en respectant les principes démocratiques et les lois de ce pays, peut organiser les marches-meeting », a-t-il ajouté.

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Mais, poursuit-il, nous disons tout simplement que la question qu’il faut se poser est: est-ce que c’est réellement le moment? « Nous, nous avons tendu la main et nous avons dit qu’il serait mieux de reporter et que tout le monde revienne à la table du dialogue politique pour que nous puissions nous retrouver pour faire le consensus sur les questions essentielles de la construction de notre pays et après la politique politicienne peut reprendre son droit »

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