Dimanche 8 janvier, des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès, le palais présidentiel et la Cour suprême, à Brasilia, au Brésil. Les dégâts sont considérables.
À la suite de l’invasion du palais présidentiel, de la Cour suprême et du Congrès par des centaines de partisans de l’ancien président Jair Bolsonaro, l’armée a été déployée dans les rues de Brasilia (Brésil) pour évacuer les manifestants, dimanche 8 janvier. Une véritable marée humaine avait pris d’assaut les principaux lieux de pouvoir du pays. La zone avait pourtant été bouclée par les autorités, mais les bolsonaristes ont réussi à forcer le barrage, après de violents affrontements.
Manifestantes bolsonaristas furaram um bloqueio e invadiram a Esplanada em BrasÃlia na tarde deste domingo (8) #CNNBrasil360 pic.twitter.com/9ExwiA3APy
— CNN Brasil (@CNNBrasil) January 8, 2023
‼ï¸[ 🇧🇷 BRÉSIL ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) January 8, 2023
🔸Les manifestants se filment à l'intérieur du Congrès National. pic.twitter.com/gd9OwNEXRl
Golpistas terroristas depredam o Senado
— GloboNews (@GloboNews) January 8, 2023
âž¡ Assista na #GloboNews COM SINAL ABERTO – https://t.co/bFwcwLqjJH pic.twitter.com/wnyaHGkYBK
Après le chaos, le retour au calme. Les lieux de pouvoir brésilien ont été progressivement évacués par la police après que des centaines de manifestants favorables à l’ancien président Jair Bolsonaro ont envahi le Congrès – siège du parlement – ainsi que le palais présidentiel et la Cour suprême du Brésil, ce dimanche 8 janvier à Brasilia.
Plus de 300 personnes ont été interpellées et le parquet général a demandé l’ouverture immédiate d’investigations pour établir «la responsabilité des personnes impliquées» dans l’attaque des bâtiments officiels. Le gouverneur de la région de Brasilia, Ibaneis Rocha, un proche de Jair Bolsonaro, a été suspendu de ses fonctions pour une durée de 90 jours.
En déplacement en dehors de la capitale au moment des émeutes, le président Lula a condamné des «actes irresponsables» commis par des «vandales fascistes». «Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis», a-t-il promis. Dans une série de tweets, l’ancien président Jair Bolsonaro, qui se trouve aux Etats-Unis depuis quelques jours, a fini ce dimanche par condamner «les déprédations et invasions de bâtiments publics». Cependant, il a aussi «rejeté les accusations, sans preuve» de son successeur selon qui il aurait encouragé les violences.
– Manifestações pacÃficas, na forma da lei, fazem parte da democracia. Contudo, depredações e invasões de prédios públicos como ocorridos no dia de hoje, assim como os praticados pela esquerda em 2013 e 2017, fogem à regra.
— Jair M. Bolsonaro 2ï¸âƒ£2ï¸âƒ£ (@jairbolsonaro) January 9, 2023