En expérimentation dans certains collèges et lycées depuis 2018, l’Education à la Santé Sexuelle (ESS) va bientôt se généraliser dans l’enseignement secondaire. Le gouvernement et L’Institut National d’Ingénierie de Formation et de Renforcement des Capacités des Formateurs (INIFRCF) y travaillent fortement.
Le bilan à mi-parcours de la phase expérimentale de l’ESS incite les autorités à aller à une généralisation. Selon le Directeur général de l’INIFRCF, « cette initiative a impacté le système éducatif béninois ». A en croire Coovi Blaise, l’introduction de l’Education à la Santé Sexuelle dans l’enseignement secondaire a contribué à la réduction des taux de grossesses en milieux scolaire.
Se basant sur le bilan positif de la phase expérimentale, le Directeur général de l’INIFRCF pense qu’il faut aller à « une généralisation progressive pour la simple raison que les établissements qui ne sont pas encore dans le processus perturbent les données statistiques ».
Dans les écoles déjà prises en compte, l’ESS est enseignée en situation de classe sur la base des guides pédagogiques de la maternelle, du primaire et du secondaire, infusés des concepts de l’ESS. « Depuis lors, plusieurs enseignants ont été formés et des manuels ont été mis à leur disposition », a précisé Dr. Coovi Blaise, lors d’un atelier de formation coranisé au profit des points focaux de l’Éducation à la Santé Sexuelle (ESS) au sein des 12 Directions Départementales des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle.