Le Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), Maxime da Cruz et son équipe sont maintenus en place. C’est une décision prise à titre conservatoire ce vendredi 1er octobre 2021 par le Conseil d’Administration de l’UAC.
En attendant la délibération des résultats de l’appel à candidature aux hautes fonctions de direction dans les universités publiques du Bénin, l’équipe rectorale, doyens, vice-doyens et directeurs-adjoints des Unités de formation et de recherche de l’UAC vont rester en place. « A titre conservatoire, le recteur, vice-recteurs, les doyens, vice-doyens et directeurs-adjoints des Unités de formation et de recherche de l’UAC, dont les mandats sont venus à terme le 30 septembre 2021, restent en place pour la liquidation des affaires courantes jusqu’à la passation de service aux nouvelles autorités », précise l’article premier de la décision.
De sources concordantes, les nouvelles autorités désignées à l’issue de l’appel candidature seront connues très bientôt. L’examen des candidatures reçues a déjà pris fin et la Commission ne devrait plus tarder à dévoiler les identités des nouveaux patrons de la plus grande université du Bénin.
Retour sur le nouveau mode de désignation des responsables d’université
Les réformes initiées dans le sous-secteur de l’enseignement supérieur ont introduit de nouveaux modes de désignation des responsables des universités publiques. Ainsi, les élections des recteurs et doyens de facultés sont abandonnées au profit d’une nouvelle procédure qui s’éloigne de toute élection.
« Aujourd’hui, ce que le gouvernement, qui est propriétaire des universités publiques, propose, est que tous ceux qui veulent diriger l’université ou une faculté puissent candidater, passer par toutes les étapes, parmi lesquelles, il y a, entre autres, l’appel à candidature, le dépôt de dossier, l’étude des dossiers, l’interview…tout ceci suivant des critères bien définis et une procédure rigoureuse claire et éprouvée«, a expliqué le professeur Amouzouvi Dodji lors d’un atelier de restitution des réformes.
Ainsi, les candidats aux divers postes de responsabilité dans les universités publiques doivent pouvoir défendre leur projet de gouvernance devant un comité, qui sera mis en place. Il doit pouvoir démontrer ce qu’il compte faire en tant que recteur ou doyen pour le développement de l’université.
Il a donc la latitude en tant que candidat de préparer son dossier en toute liberté. Il viendra ensuite défendre le dossier devant l’instance qui sera mise en place, tout en détaillant dans son exposé sa vision et les stratégies qu’il entend mettre en œuvre pour le rayonnement du centre du savoir.