Les députés de la 8è législature ont adopté ce jeudi 1er Décembre 2022, le budget général de l’Etat exercice 2023. Avant l’adoption de ce budget, le ministre Romuald Wadagni a expliqué lors du débat général pourquoi le gouvernement n’a pas intégré tous amendements apportés par les parlementaires.
Avec les élections législatives qui pointent à l’horizon, tout va assez vite à l’assemblée nationale. Réunis en plénière ce jeudi, les députés ont adopté à l’unanimité le projet de loi des finances exercice 2023. Avant le vote, le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a partagé avec les parlementaires pourquoi tous leurs amendements n’ont pas encore été intégrés au budget.
Pour le ministre d’Etat en charge des finances, « plus de 8 amendements sur 10 » faits par la représentation nationale « ont été acceptés » par le gouvernement et intégrés au projet de budget. « Ceux qui n’ont pas été directement acceptés ont été pris en charge pour étude complémentaire et probablement seront mis en Å“uvre en gestion au cours de l’année une fois que des études, des analyses complémentaires auraient été effectuées« , a expliqué l’argentier nationale présent ce jeudi à l’hémicycle.
Ainsi dans ses explications lors du débat général, le ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni a rassuré les parlementaires sur le fait que les amendements qui n’ont pas transparu dans le dossier final ne signifient pas qu’ils n’ont pas été pris en compte par le gouvernement qui a simplement besoin de plus de temps pour les analyser.
A l’étape du vote du budget, tout s’est bien passé. Le document fut adopté à l’unanimité des députés présents et représentés ce jeudi 1er Décembre à l’assemblée nationale. Les parlementaires viennent ainsi de donner au gouvernement les moyens pour poursuivre la mise en Å“uvre de son programme de développement.
Profitant de sa présence à l’assemblée nationale au cours de cette session budgétaire qui est la dernière de la législature en place, le ministre Romuald Wadagni a remercié les parlementaires qui ont eu durant les quatre années finissantes, une « relation constructive » avec le gouvernement.