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Bénin – Sommet citoyen: avait-on besoin d’en arriver-là  pour des « présidents responsables » ?

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Un sommet des dirigeants des pays membres de la Communauté économique des Etat de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a été organisé au Bénin sur le thème de la limitation des mandats présidentiels dans l’espace régional africain. La question est de savoir s’il faut encore contraindre les chefs d’Etat à respecter les lois de leur propre pays.

C’est presque honteux de savoir qu’en Afrique, les chefs d’Etat ne sont pas crédibles. Comment comprendre qu’on en est encore à organiser des sommets pour mettre l’accent sur la limitation des mandats présidentiels pour des hommes censés pourtant être les premiers garants de l’application des lois de la société ? Le sommet citoyen de Cotonou met en évidence le caractère sournois et hypocrite de plusieurs dirigeants ouest-africains dans la gestion du pouvoir.

Après avoir adoubé avec des félicitations çà et là les troisièmes mandats des présidents de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, et de la Guinée, Alpha Condé ; après avoir soutenu Faure Gnassingbé du Togo dans ses 16 années de pouvoirs, regroupant quatre mandats consécutifs à la tête du pays, la CEDEAO peut-elle se réveiller et jouer son rôle qui est d’harmoniser les politiques des pays membres afin d’amorcer un développement de l’espace régional africain ?

Si l’organisation ne peut rien faire quand un dirigeant d’un de ses pays membres viole la constitution de son pays, viole les droits des citoyens, détourne les fonds publics, alors elle devrait éviter de gaspiller de l’argent à organiser des sommets et faire semblant de peser dans la balance. Aujourd’hui, la CEDEAO est décriée par les populations des pays africains car ne faisant rien comme une vraie communauté. Chaque président définit ses règles à lui, nonobstant la Constitution de son pays, et entre «Â potes », les membres de la CEDEAO s’adoubent.

Pour éviter que ses membres ne s’éternisent au pouvoir, l’organisation devra plutôt trouver le moyen d’harmoniser la politique de ses membres avec une charte fondamentale qui inclut un nombre limité de mandats. La charte doit également pouvoir comporter des sanctions à l’encontre de ceux qui ne respectent pas les prescriptions.

Ainsi, ce serait moins facile pour les «Â présidents récalcitrants » de se lever un matin et d’ordonner la révision de leur Constitution pour pouvoir prolonger le temps à la tête leur pays. Tant que les pays ne travaillent pas réellement en coordination pour régler ce problème, la CEDEAO restera ce que plusieurs observateurs appellent «Â une tribune de causerie entre potes de même nature.

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