Le mercredi 09 mars 2022, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a examiné un dossier mettant en cause un enseignant. Le mis en cause est accusé d’avoir entretenu une relation amoureuse ayant conduit à des ébats s3xuels avec son élève mineure de 17 ans. Les faits se sont déroulés dans un collège public de la commune de Sèmè-Podji.
L’enseignant arrêté à Sèmè-Podji pour avoir tenu des rapports s3xuels avec son apprenante a été fixé sur son sort à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il a écopé de 5 ans de prison ferme et une amende de 5 millions de francs CFA conformément à la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin.
En effet, la loi N°2021-11 du 20 décembre 2021 en son article 551-1 interdit toute liaison amoureuse entre un formateur ou un enseignant et son apprenant. « En aucun cas, le consentement de l’apprenant ne peut être retenu », précise ledit article. « Lorsque la liaison amoureuse est établie par des échanges ou comportements de quelque nature que ce soit, des actes ou faits qui ne caractérisent la réalité, elle est réputée consécutive à un harcèlement s3xuel ». Elle est ainsi punie d’un emprisonnement de 03 ans à 05 ans et d’une amende de 1 million à 5 millions de francs CFA.
Les faits…
Selon les faits rapportés, l’enseignant est parvenu à établir une liaison amoureuse avec son apprenant en promettant de bonnes notes à cette dernière, une mineure de 17 ans. Le couple aurait même été aperçu à plusieurs reprises ensemble.
Dans la foulée, ce formateur âgé de 27 ans a également jeté son dévolu sur une autre de ses élèves avec la même méthode. Elle s’est opposée aux avances de son professeur. Selon ses dires, ce refus catégorique justifie les mauvaises notes qu’elle a par la suite obtenues dans la discipline de l’enseignant.
Accusé de viol et de harcèlement s3xuel au début de l’affaire, l’enseignant avait été interpellé le 23 février et déposé en détention préventive après sa présentation au Procureur spécial de la Criet.