L’arrêté préfectoral, portant port obligatoire de casque pour tout conducteur et passager de véhicule à moteur à deux roues dans le département du Littoral, continue de susciter des réactions. Le Parti Communiste du Bénin (PCB) critique ledit arrêté et demande son abrogation.
Le PCB s’oppose farouchement à l’arrêté du préfet Alain Orounla qui rend obligatoire le port de casque par les conducteurs passagers de véhicules à deux roues. A travers sa tribune La Flamme, le PCB pense que l’arrêté du préfet « vise la multiplication des tracasseries de la police contre les conducteurs et le rançonnement de la population, notamment contre les conducteurs de taxis-moto ».
Le préfet du littoral doit revoir sa copie ; abroger purement et simplement son arrêté de délire, car le minimum pour le citoyen béninois aujourd’hui est d’abord son quotidien.
PCB
Le parti traite l’arrêté préfectoral de « délire » et envoie Alain Orounla sur un autre terrain. « La question de sécurité de la vie dans les transports est liée sans doute au moyen de transport public fiable et sécurisé. Et au lieu de penser à cela, Orounla et le pouvoir ne pensent qu’à ruiner et brimer les populations », lit-on dans La Flamme N°407 du 25 juin 2021.
Suite à la polémique suscitée par l’arrêté en question, le préfet Alain Orounla a profité d’une sortie médiatique pour apporter des clarifications. « Le but, ce n’est pas de réprimer. Le but, c’est de rappeler que nous devons respecter la vie. Ce n’est pas un arrêté pour envoyer les gens en prison ou pour les verbaliser », avait-il expliqué. Pour l’autorité préfectorale, l’objectif, c’est de faire comprendre aux usagers, l’importance de porter un casque en circulation.
Le pcb n’a rien à dire et ne sait même ce qu’il raconte. Il a sa tête ailleurs. Si vous relayez des trucs comme ça le niveau est trop bas pour pcb. Qui sont ceux qui avaient autorisé seulement le conducteur à porter le casque et pour quelles raisons ? Ces raisons ne sont pas valables pour le passager qui est derrière ?