Pascal Irénée Koupaki est nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) de l’Institut national de la Femme. Sa nomination est intervenue le 17 novembre 2021, à travers le décret n°2021-614 portant nomination des membres et du Président du Conseil d’Administration de l’Institut national de la Femme.
Les sept membres du Conseil national de la Femme sont désormais connus. Selon l’article 1er du décret n°2021-614 du 17 novembre 2021, le Conseil d’Administration de l’Institut de la Femme est composé comme suit :
- Pascal lrénée Koupaki, représentant de la Présidence de la République ;
- Claudine Afiavi Prudencio, Présidente de l’Institut national de la Femme ;
- Simone Kossiba Honvou, représentante du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance ;
- Awaou Baco, représentante du Ministère de l’Économie et des Finances ;
- Edgard Dahoui, représentant du Ministère du Travail et de la Fonction Publique ;
- Zalia Bacoudogo Alassan, représentante du Ministère de la Justice et de la Législation ;
- Mathilde Agbodandé épouse Hoteyi, représentante du Ministère de la Santé.
L’article 2 du même décret précise que Pascal Irénée Koupaki, Secrétaire général de la présidence de la République, Ministre d’Etat, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Institut national de la Femme, dirigée par Claudine Prudencio.
Missions de l’Institut national de la Femme
Dans sa nouvelle configuration, l’Institut national de la Femme est un organisme public doté de la personnalité juridique, de l’autonomie financière et de prérogatives importantes pour mener des actions plus déterminantes en faveur de la femme. Il est rattaché à la présidence de la République et a pour mission d’Å“uvrer à la promotion de la femme, tant aux plans politique, économique, social, juridique que culturel, aussi bien dans la sphère publique que privée.
L’Institut national de la Femme est aussi chargé de lutter contre toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard de la femme. Il dispose d’un service actif d’écoute qui recevra les dénonciations de faits de discrimination ou de violence sur les femmes. L’Institut dispose du droit d’ester en justice et de se constituer partie civile pour ces faits.