La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a lancé officiellement la rentrée universitaire ce jeudi 28 octobre 2021 à l’Université d’Abomey-Calavi. Elle est était assistée de sa collègue des affaires sociales Véronique Tognifodé, qui a rappelé aux enseignants certaines dispositions de la nouvelle loi portant répression des infractions à raison du genre.
Selon les dispositions de la loi portant répression des infractions à raison du genre, aucun enseignant n’a plus le droit d’entretenir des relations amoureuses ou encore s3xuelles avec son élève ou son étudiante. La ministre des affaires sociales a été formelle sur la question à la rentrée académique solennelle des universités dont le thème est « Harcèlement sexuel : éléments constitutifs et sanctions ».
Rien ne peut et rien ne doit justifier ce type de relation qui laisse souvent place à bien des dérives. C’est pourquoi, entre apprenants, étudiants, élèves et formateurs, toute liaison, relation amoureuse et sexuelle est désormais proscrite par la loi dans notre pays. Aucun consentement de l’élève, de l’apprenant ne peut non plus être considéré.
Véronique Tognifodé
Les autorités universitaires s’accordent avec les ministres pour mettre fin au phénomène du harcèlement sexuel. A l’Université d’Abomey-Calavi (UAC), le nouveau recteur fait savoir que des actions sont déjà en cours et seront intensifiées pour endiguer le mal. « Je peux au nom de l’équipe rectorale vous rassurer que les cas incriminés ne se reproduiront plus jamais. Nous travaillons au quotidien, mon équipe et moi, à assainir le cadre de vie et les conditions de travail aussi bien des enseignants, des étudiants que du personnel administratif technique de service », a déclaré Félicien Avlessi.
Quant à la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, elle appelle à la responsabilité des enseignants. « Nous devons prendre nos responsabilités, ici dans le haut lieu du savoir que représentent nos universités. Nous sommes appelés à former les hauts cadres de demain qui vont nous diriger. Par conséquent, nous devons être responsables dans nos comportements », a insisté Eléonore Yayi Ladékan.