Au Bénin, une nouvelle affaire de s3xtape fait grand bruit sur les réseaux sociaux. Depuis la soirée du jeudi 09 septembre 2021, des vidéos montrant de jeunes filles en pleins ébats s3xuels circulent abondamment sur la toile. Face à cet énième acte d’atteinte à la pudeur et aux mœurs, la Brigade des mœurs doit enfin sortir de sa réserve.
Après l’affaire s3xtape mettant en scène certaines écoles privées béninoises, un autre dossier de mœurs vient d’embraser la toile. Il s’agit d’une compilation de plusieurs vidéos de s3xtape, partouze, avec comme acteurs un jeune homme et plusieurs filles. Les filles étaient brandies et exposées comme des trophées de guerre. Des visages bien connus sur les réseaux sociaux ont été même identifiés dans lesdites vidéos.
Quelques heures après l’éclatement de l’affaire, le jeune homme aperçu dans les vidéos, et surnommé « Donné Le Riche », est monté au créneau. Contre toute attente, il n’a pas parlé d’un montage comme ce à quoi on assiste souvent en de pareilles situations. Donné Le Riche s’est plutôt confondu en excuses. « Je fais ce direct pour demander mes excuses, à toutes ces filles avec qui j’étais dans la vidéo qu’ils ont posté. Je tiens à vous informer aussi que ce n’est pas moi qui ai posté la vidéo. On m’a dit que c’est un certain Jérôme », a-t-il déclaré avec un air triste.
Nécessité pour la Brigade des mœurs d’agir…
Cette affaire de s3xtape sur la toile prend de l’ampleur au Bénin. Et pourtant, la police est dotée d’une Brigade des mœurs qui mène des actions contre de tels actes. Cette unité de la police semble d’ailleurs inconnue du grand public, même si elle tente tant bien que mal d’accomplir sa mission.
Avec ce nouveau dossier, elle devrait taper du poing sur la table pour mettre de l’ordre. Dans une récente interview accordée au quotidien du service public La Nation, l’un des responsables de la Brigade des mœurs avait déjà fait une mise en garde. « Les jeunes gens qui se permettent de reproduire ce qu’ils voient sur internet ou ailleurs, je tiens à leur dire que leur comportement déviant est d’abord une offense à leur famille. Dans tous les cas, la Brigade des mœurs ne sera pas fatiguée de réprimer ces comportements. Nul n’est censé ignorer la loi », avait-il dit.
Dans son intervention, le Chef adjoint de la Brigade des mœurs avait principalement évoqué le cas des images et vidéos à caractère sexuel sur les réseaux sociaux. « Il y a des cas qui deviennent préoccupants. Ce sont les cas d’atteinte à la vie privée sur l’espace virtuel ou encore ces jeunes filles qui diffusent et partagent des images à caractère sexuel ou obscène sur les réseaux sociaux », a-t-il déclaré. Il a également fait savoir que plusieurs dossiers ayant trait à ces actes ont été déjà portés devant la Brigade.