Décédée le 25 juillet 2021, l’ex-première dame a été conduite à sa dernière demeure le samedi 11 septembre dernier. A la surprise générale, son inhumation ne s’est pas déroulée comme d’ordinaire. Le corps a été transféré au Ghana pour être incinéré. Face à la polémique suscitée par le choix de la famille, Nicéphore Soglo apporte des clarifications.
L’incinération du corps de Rosine Soglo répond à une volonté qu’elle avait exprimée de son vivant. Selon l’ancien président de la République, Nicéphore Dieudonné Soglo, personne ne pouvait s’opposer à cette volonté. « Je ne dois pas m’opposer aux dernières volontés de mon épouse. Dans son testament, elle a souhaité être inhumée dans une stricte intimité familiale. La connaissant, elle a soigneusement pris la peine d’en donner les détails. » , a dit l’ex-chef de l’Etat, rapporté par L’Afrique en Marche.
Le choix porté sur le Ghana n’est pas un fruit du hasard. Nicéphore Dieudonné Soglo explique que c’est dans l’optique d’avoir un meilleur plateau technique, adapté pour le job, que le corps a été conduit au Ghana. « Pour aller au Ghana, on a décidé de recourir au moyen aérien. Ce dernier est plus pratique qu’un corbillard qui aura à traverser deux pays avec tout ce que cela a de contraintes logistiques », a-t-il expliqué.
« Il ne s’agit pas d’une décision politique… »
Selon Soglo père, la crémation du corps de son épouse n’est nullement une décision politique, liée aux divergences avec le président Patrice Talon. Selon ses dires, l’ex-première dame a pris sa décision bien avant la brouille entre les deux parties.
C’est bien fait. Il a respecté la dernière volonté de son épouse. Paix à l’âme de la défunte.